vendredi 29 août 2014

29 août - Dans le bleu du volcan

En résumé : je suis descendue jusqu'au lac, en ai fait le tour, suis montée sur l'île au milieu, et suis bien contente de cette belle journée !

Réveil avant que le téléphone ne se mette à chanter... mon heure, c'est 6h. Faut dire que je ne veille pas jusqu'à des heures indues non plus : en général, je m'écroule vers 22h. 

Aujourd'hui, je passe une bonne partie de la journée "dans" le volcan. J'ai prévu une croisière avec escale sur Wizard Island. Environ 45 minutes de route, j'ai une marge de manoeuvre pour prendre quelques photos en passant... la lumière change du soir ! 



Rendez-vous à 8h30 à Cleetwood Cove, pour un départ du bateau à 9h30. Entre deux, il faut compter entre 30 et 45 minutes pour la descente d'un peu plus d'un mile, par un sentier en pente relativement douce. Un peu plus de 200 m de dénivelé qu'il faudra remonter au retour. 


Là, à la fraîche, c'est agréable. La lumière du matin est fort belle. J'ai fait quelques haltes en route en complément des haltes d'hier après-midi ! L'eau du lac miroite entre les arbres.


Trois petits bateaux de promenade proposent des tours du lac, avec ou sans stop sur l'île. L'intérêt de l'escale, c'est qu'on peut monter jusqu'à son sommet par un sentier qui grimpe aussi en pente relativement douce. Là aussi, un peu plus d'un mile pour arriver jusqu'au cratère de ce petit volcan.




Pendant la croisière, un ranger du parc éclaire de ses commentaires la formation du volcan et les curiosités géologiques qu'on aperçoit en passant.




L'îles est bientôt en vue. Monticules de cubes de basalte jetés en vrac, comme si des géants s'étaient lancé un défi aux dés.  







Sur l'île, on se retrouve au milieu de blocs noirs, une sorte de jeu de cubes en vrac... et heureusement, le sentier pour le sommet est bien défini.



En route donc pour une petite grimpette sympa...










De là haut, la vue est fantastique. Des pins morts ornent le tour du cratère d'une couronne d'argent qui contraste magnifiquement avec le bleu profond du lac. Certaines coulées rouges tranchent avec le noir ambiant. Bref, un festival de couleurs incroyable. Hypnotique, magnétique. Envie de rester là-haut pour une journée de contemplation... 








Mais il faut redescendre pour récupérer le bateau qui n'attendra pas !



Ce qui laisse malgré tout le temps de faire une mini-trempette... l'eau doit gaillardement flirter avec les 13°C (plus ou moins 45°F). Je me contente de laisser tremper les pieds question de faire baisser la température ! 



Le ciel s'est voilé et le vent se lève... la veste étanche est appréciable. Je tombe en panne de piles... j'ai bêtement oublié de vérifier que j'avais bien un jeu de piles de rechange avec moi. Bref... La lumière n'étant pas à son top, je me dis que ce n'est pas catastrophique. 




Retour à l'embarcadère vers 14h30... grosse chaleur... et il faut remonter. En prenant son temps. Au final, j'arrive à la voiture vers 15 h. Fourbue et assoiffée... vive la glacière, qui baigne, le pain de glace a fini de fondre. Mais c'est rafraîchissant !!! 

Je rentre au bercail par la même route, plus courte que le grand tour par l'est, et je ne me sens pas d'aller faire une autre randonnée maintenant. Je vais aller visiter le coin autour du Lodge, à Rim Village. 




Un autre point de vue sur le lac, d'où on aperçoit mieux les fumées d'un petit incendie qui brûle depuis trois semaines sur la pente à l'intérieur du cratère. 



Retour au camping... pas de wifi disponible à mon emplacement, contrairement à ce qu'on m'avait dit. Je me bricole un dîner de fin d'après-midi, comme tout le monde autour de moi, d'ailleurs. Et je retourne me poser sur le parking à côté du chalet d'accueil, c'est là que le wifi se trouve !!! 
Douche, avec un épisode "panne de la douche" qui me contrarie quelque peu (aller chercher de l'aide quand on est en tenue d'Eve, c'est pas super top !), et j'enferme dans la voiture en position presque couchette pour caler l'ordi sur mes genoux. 

Je souscris un abonnement de 24 heures pour le wifi... comme ça, je pourrai continuer mes élucubrations demain.

A 21h, je plie bagage : il fait nuit, je ne vois plus mon clavier depuis un bon moment déjà. Et je vais aller voir où en sont les campeurs voisins. Quand j'ai quitté mon emplacement vers 19h, une famille de chinois venait d'arriver : deux voitures, dont une garée sur la chaussée, deux tentes énormes, et plein de monde. Manifestement c'était la première fois qu'ils installaient ces tentes et ça n'allait pas comme ils voulaient. Là,à 21h passé, ça braille. D'autres campeurs demandent à ce qu'ils baissent d'un ton, mais rien n'y fait. Je me cale les boules quiès aux tympans, question d'atténuer le bruit... à eux seuls, ils font autant de bruit que tout le reste du camping.   

Maintenant, c'est l'heure de récupérer de mes efforts ! 
Demain est un autre jour... selon le temps je verrai où je monte. 

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